Lors de son séjour romain, Jacques Réattu fit l'acquisition d'un splendide portrait de jeune homme caravagesque. Celui-ci l'accompagna tout au long de sa vie, l'observant, lui murmurant à l'envie des mots de peinture. Jamais Jacques Réattu ne sut que Simon Vouet, l'un des plus grand peintre français du 17ème siècle, en était l'auteur. C'est en effet Sir Anthony Blunt qui en 1946 en fit l'attribution, identifiant en outre l'œuvre comme un autoportrait de l'artiste. Si la main de Vouet n'est plus remise en cause, on pense, suite à l'exposition consacrée par le musée des Beaux arts de Nantes aux années italiennes du peintre, qu'il s'agirait en fait du portrait de son frère Aubin Vouet.
A côté de ce chef-d'oeuvre, Jacques Réattu s'entoura de l'oeuvres de peintres des 17ème et 18ème siècle comme Meiffrein Conte, Francesco Noletti, Antoine Coypel, Antoinie Coypel, Alexis Grimou ou Louis Galloche.